• les filles s'en mell !

    On a ouvert l'émission avec le combo punk parigot Marousse et la reprise du 'il est 5 heure paris s'éveille" de jacques Dutronc en version Ska...

    Après une petite revue de Bizness Press - des dernières Finkelcrottes aux Actions EnvoiDuFric - on a écouté les morpionz circus avec "la rengaine du père fouettard": Tout va très bien France....

    Morpionz cirucs, groupe du Sud de la France de ska punk féminin, et oui ce soir, les voix féminies de cette belle scène alternative française sont à l'honneur alors on enchaine, les femmouzes T, les bombes2balles, maximum kouettes, les supremes dindes et Zenzile avec Jamika la dub poètesse de London !
    Tout ça pour aller jusqu'à la rencontre de Mell, ,jeune (23ans) chanteuse à mi chemin entre chanson et rock alternatif, fortement marquée par Mano Solo, qui nous raconte un peu ses envies d'écrire et de faire du vélo (son dernier album s'appelle "voiture à pédales").
    On termine comme d'hab avec un groZagenda plus que chaotique et puis encore quelques voix, celles de Belle du berry, chanteuse de Paris combo, celle de Nanou, crooneuse des excellents Jim Murple mémorial et on s'est quitté avec de l'électro Rock très influencé par Massive Attack: Lima Djari, un groupe d'Annemasse.

    CLIK :

    Mell

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  • Mercredi 23 novembre au Ninkasi Kao, Médiatone nous a concocté une
    belle affiche avec Oshen pour commencee, seule à la guitare, la
    demoiselle ne se prend pas au sérieux et nous entraine dans son univers
    de chanson rigolote où on se fout des parisiens et des marseillais.

    2ème partie, la nancénne Mell et son groupe. Entre chanson à la mano
    solo avec plus de sourire et punk bérurier, la tite punkette de 23 ans
    a su trouver un juste milieu. Elle aussi ne se prend pas au sérieux,
    elle rigole, nous sert une soupe de grimace et des chansons jeunes mais
    matures, vraiment chouette ! A découvrir sur l'album Voiture à pédales
    et lundi à 22h dans RocKnRouL pour une petite interview...
    La fatigue de la journée m'a empêché de rester pour voir la tête d'affiche Baz Baz...

    Donc n'oubliez pas, Mell est sur Radio Canut lundi 28 à 22h.

    CLIK !
    Mell
    Mediatone

    Ecouter RadioCanut


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  • Décembre
    2003, pratiquement 15 ans après leur séparation, le groupe mythique de Rock
    Alternatif Bérurier noirs faisait son Come Back aux transmusicales de Rennes.
    Depuis le groupe a joué à Paris, en Belgique, au Quebeck et à Brest cet été au
    festival Astropolis. Ressucité avec le combo, le label « folklore de la
    zone mondiale », maison de d' « autoproduction » qui avait
    été dans les années 80 plus utopié que réalisé a aujourd'hui des vrais statuts.
    C'est ce label qui a réédité toute la disco et le DVD « même pas
    mort » des bérus. En attendant que ces derniers ne sortent un vrai nouvel
    album, le label nous propose une compil où on découvre 7 groupes révoltés (2
    morceaux par groupe) sous le titre « l'esprit de résistance ».<o:p />



                Et
    ça attaque très fort avec Hexazone, qui nous propose une sorte de néo béru à
    travers un mélange de beat tekno et de riff crade à la guitare. Dessus se
    rajoute un chant gueulé, des textes de breton indépendantiste et pourtant le
    groupe vient de Toulouse.<o:p />



                Suit
    le groupe de Rap militant Calavéra, avec des textes qui tapent et qui font mal
    à toutes les cibles du combo, les fascistes, les religieux, la droite , l'état...
    Ils balancent « ces mots comme une grenade incendiaire » sur des
    beats elektro mélangés à des mélodies classique. Bref de quoi faire passer Joey
    star pour un gentil personnage de Disney.<o:p />



                Retour
    au rock ensuite avec Guarapita, groupe plus classique mélangeant un punk rock
    efficace à du ska plus coloré, évoquant l'Amérique latine de part leur nom (la
    guarapita est une boisson vénézuélienne décapante). On pense à Skunk, le groupe
    basque de ska punk.<o:p />



                La
    compil se poursuit avec un petit détour par le Québec et le groupe « les
    houlala » fondé en 2003 pour rendre hommage au très grands « ludwig
    von 88 ». Aujourd'hui, les cousins continuent sous le même nom avec leurs
    propres compos. La formule musicale est la même que leur modèle : Boîte à
    rythme, guitare électrique, textes au second degrés.<o:p />



                Après
    ces 2 groupes qui évoquent beaucoup les années 80 et 90, on revient dans l'air
    du temps avec Cellulle X ou la part électronique prend plus de place même si la
    filiation bérurière est toujours là (fusion tek punk avec texte manifeste), un
    morceau drum n' bass, un autre plus hip hop et comme avec Calavéra, un rap
    militant contre le travail comme seul valeur de notre société. « moi je ne
    veux pas perdre ma vie à la gagner »<o:p />



                Encore
    2 groupes pour finir, les emblématiques militants de l'indépendance Zygomatik
    zone, qui sème leur punk breton depuis 15 ans et la raïa, jeune combo parisien
    dans la lignée des guerilla poubelles ou feu betteraves.<o:p />



    Enfin 2
    éléments devraient décider ceux qui hésitent encore à se procurer cette compil
    d'un rock alternatif en pleine mutation : Un inédit live des bérus,
    nouvelle génération enregistré en 2004 et un clip vidéo dénonçant la religion
    publicitaire de l'excellent collectif de vidéaste regardeavue.<o:p />



    Vous voilà
    chaud à vous choper la compil, mais attention vous ne la trouverez pas chez les
    grands marchands de disques, ce qui serait contradictoire avec le contenu
    militant de l'objet. Deux solutions pour vous : le site du label qui a une
    VPC ou le petit disquaire punk de votre quartier. Mais vous verrez la
    différence au niveau du prix (pas plus de 10 euros).<o:p />



     <o:p />



    www.fzm.fr<o:p />



    www.regardeavue.com

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  • RASPIGAOUS – mauvaise herbe



     <o:p />



                Alors
    que la vague de groupe reggae qui a éclaté en France à la fin des années 90
    s'essouffle un peu, certains groupes continuent leur chemin tranquillement sans
    concession. Parmis eux les marseillais de Raspigaous qui sortent leur 3ème
    album « la mauvaise herbe », toujours aussi léger et à écouter même
    si la performance musicale du 2ème album n'est pas atteinte.



                Du
    reggae marseillais avec l'accent, des textes simplistes mais assumées avec des
    messages volontairement naïfs. Bref c'est léger et ça fait du bien. Sur ce
    nouveau disque, Lionel, le chanteur nous en remet une couche sur Marseille ville
    de fou
    , il dénonce la religion de l'apparence, il assume son reggae
    « non rasta », il défend les intermittents du spectacle, le téléchargement
    P2P... Sur une chanson un peu plus politique sur les guerres, on peut relever
    quelques erreurs historiques (ce ne sont pas les Usa qui ont attaqué le Koweit
    en 1990...), on préfèrera donc les textes légers que les brûlots anti guerre pas
    convaincants. Néanmoins les raspis ont toujours eu un engagement sain, ils sont
    radicalement anti FN (on se souvient de l'énorme tube Vitrolles), ils
    ont souvent à travers des concerts de soutien, défendu le MRAP, le DAL. Des
    soutiens qu'ils dévelloppent aussi au niveau local à travers la Raspigassos,
    actrice au quotidien du lien social dans le quartier du panier à Marseille.



                Ceux
    qui suivent les raspis depuis plusieurs années, auront tout de même quelques
    déceptions si on compare ce nouveau disque à « chien des quais »,
    leur excellent 2ème opus. D'abord la disparition de la chanteuse (requien,
    vitrolles ), laisse lionel seul au chant ce qui réduit le nombre de
    cordes (vocale) à l'arc du groupe. Et puis il faut dire aussi que chiens des
    quais
    était particulièrement chiadé au niveau musicale, des reggae
    « skatillant » s'étirait sur 8 minutes sans devenir lassant (skartapuce),
    ici, les morceaux sont plus courts, il y a moins de place pour les ponts, les
    solos... et enfin on ne retrouve pas de morceau instrumental comme skamel
    qui élargissait encore la palette du groupe.



                Ca
    n'empêche qu'un disque des Raspigaous est toujours agréable à écouter, sa
    légèreté le fait passer parfaitement à tous moments de la journée et on
    découvre même des nouvelles influences du groupe à travers quelques sonorités
    et rifs de cuivres orientales.


    Site du groupe


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  • RAGEOUS
    GRATTOONS<o:p />



     <o:p />



             Depuis les succès musicaux et
    cinématographique d' Emir Kusturica et de Tony Gatlif, la musique tsigane
    s'installe petit à petit dans le paysage de la scène rock française. Beaucoup
    de groupes s'inspirent aujourd'hui de la musque roms : Electric bazar
    compagnie, les Ogres de barbach, La mine de rien... Quelques uns en retiennent
    d'abord le coté festif, d'autres piochent dans le patrimoine rom pour
    accompagner leurs  chansons, et certains
    se donnent à fond dans cette musique. C'est le cas des Rageous Gratoons, une
    des premières formations de l'hexagone de ce mouvement, qui a sortit son 4ème
    album « risipit totul »<o:p />



             A l'origine, le groupe s'inspirait déjà
    des mélodies et des rhytmes tsiganis, mais les membres étant issus de formation
    très rock, ils jouaient aussi quelques skas et avaient donc une identité
    beaucoup plus punk, identité renforcée par leur manière de fonctionner. Ami
    avec les Taraf di haidouks, formation tsigane familiale, le chanteur est  partie en Roumanie à la découverte des groupes
    de là bas, il en est revenu avec la langue roumaine. Le chant en roumain peut
    d'ailleurs tromper sur les origines bordelaises du groupe.<o:p />



    Aujourd'hui avec ce nouvel opus, les rageous enfoncent le
    clou de leur encrage à l'Est. Morceaux longs, plus « progressifs »
    que « punk », des instrumentaux, une moyenne de 3 instruments
    différents par musiciens (19 instruments, 
    ils sont six...), le groupe accentue sa recherche et s'en va de plus en
    plus loin des sentiers battus.<o:p />



    On pourra leur reprocher les quelques envolés très rock n'
    roll de certains morceaux de leur précédents albums qui ont totalement disparu.
    Ca n'empêche que le groupe garde son identité « rock alternatif »
    dans le choix de rester indépendant dans la production (ils ont longtemps travaillé
    avec le label feu « small axe »), et dans son fonctionnement
    autogestionnaire.<o:p />



    Sans oublier le coté militant des rageous qui s'associent
    sur ce disque avec l'association « sortir du nucléaire », pour qui
    ils font souvent des concerts de soutien et dont le propos anti-nucléaire
    apparaît sur la pochette et sur le clip « el circo » qui est aussi
    sur l'album.<o:p />



             A écouter et à voir sans modération. <o:p />



     <o:p />



    www.sortirdunucleaire.org<o:p />



    www.rageousgratouns.com<o:p />



     <o:p />




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