On a ouvert l'émission avec un extrait de l'excellente compil " viva béru ", hommage des bucherons quebecois aux béruriers noirs " et le Vive le Feu d'actualité repris par les Abdigradationnistes...
Après un tour d'actu qui nous a conduit de Tel Haviv au Mans en passant par les nouveaux foyers de grippe avaire, on a réatterrit sur nos pâtes (bleues) sur les routes du Québec.
De passage Mercredi dernier au transbo pour un show Bouillant, Les Cowboys Fringants ont répondu à quelques questions : C Koi ce groupe ? Pourquoi le quebec doit-il être indépendant ? Pourquoi être distribué par Warner tout en gueulant contre les multinationales ? Pourquoi faire des textes anticapitalistes et défendre la sociale démocratie ? Pourquoi le groupe fait des grosses sales en France à guichet fermé ?
Pour toutes les réponses je crois que vous pouvez écouter l'émission sur un site de fan (voir le lien plus bas). ON retiendra que le groupe n'hésite pas à travailler " avec les méchants " pour pouvoir faire passer leur message au plus grand nombre. Réponse classique. Mais le message n'est-il pas atteint quand il est contredit par ce genre de paradoxe ?
Cet interview nous a permis d'écouter d'autres groupes quebecois comme les excellentissimes LocoLocass, énome groupe de Hip Hop souverainiste, ainsi que les colocs, groupe mythique de chanson rock du mont royal des années 90. Au rayon des petits jeunes, on a écouté Les Houlalas, groupe quebecois fans de Ludwig von 88 et on a terminé l'émission avec Freeworm, un bidouilleur (toujours québecois) qui mêle acoustique et électronique à base de sons chassés dans la nature.
Entre temps, comme de coutume, on a fait un groZagenda histoire de rappeler, ce qui se passe à lyon cette semaine au niveau des concerts et des rassemblements comme celui de samedi pour la journée sans achats (voir plus bas aussi).
Des gros Becs ! On Da Chop.

Les liens :

Site officiel des cowboys
Site de fan (émission en ligne)

Loco Locass

Agir Ici, association soutenue par les cowboys, présente sur les concerts français

Journée sans Achat

Une petite nouveauté a ouvert le 53ème RocKnRouL@canut: les Raspigaous extrait de leur nouvel album "mauvaise herbe"...
On a enchainé sur le début de "nik la France" de Sniper pour faire comme tout le monde, parler des révoltes! Et de la loi fashiste d'état d'urgence d'avril 1955 qui permet aux "autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales". En réponse les slogans anti répression de la manifestation Rouge et Noire du 11 novembre à Lyon. "qui sème lamisère récolte la colère" On conclue le sujet avec un petit extrait de Pierre Bourdieu qui rappelle qu'un mouvement social peut bruler des voitures s'il y a des objectifs derrière.
Après cette petite intro enflammée, on acceuille 8 musiciens dans le petit studio de Radio Canut: Le bus rouge... Fanfare de haut bois, de cuivre qui mélange musique traditionnelle occitane avec des influennces croisées sur la route (essentiellement le sud de la france mais aussi la Turquie). Le groupe nous explique leur manière de fonctionner, ils font partie des artistes occupant la Friche RVI dans le 3ème à Lyon. Ils font aussi partie de la Fédézik, fédération d'artistes lyonnais indépendants. Enfin ils nous expliquent qu'on peut retrouver leur musique sur le site persephone, qui est une alternative à la grande distribution...
Merci à eux pour leur passage et leur 3 morceaux joués dans les studios, ce qui a découragé le voisin de la radio venu nous visiter dans l'espoir d'une baisse de volume... "ah c'est du live....".
Comme d'hab on a terminé l'émission avec un groZagenda entre coupé par les Cow boys fringants qui seront nos invités la semaine prochaine et qui jouent mercredi au transbo. Enfin c'est Non Stop, l'électro hip hop déjanté d'un ex diabologum qui a assuré la transition avec Electropoppy...


Fédézik
La friche RVI
Persephone

L'émission a commencé avec un remix d'Antoine Chao de sons de vieux
discours de présidents français mélangés avec des extraits de la pièce
"elf la pompe afrique" de Nicolas Lambert qui rejoue tout seul le
procès elf, pièce de passage à lyon cette semaine (Voir news).



SMAC:
scène de musique actuelle. Depuis les années 90 sont nées des salles de
concertun peu partout en France au statut un peu particulier.
Généralement propriété d'une ville, elles sont gérées par des
association qui ont une "délégation de service publique". (tannerie de
bourg en Bresse, la cave à musique de macon, l'épicerie moderne de
Feyzin, le kao de Lyon a lui un statut encore différent, puisque rentre
en jeu une société privé, ninkasi).



On a essayé d'éclaircir le
statut et le fonctionnement de ces smacs en compagnie de Rémi,
programmateur de la cave à musique et Hervé de l'épicerie moderne (eric
de la tannerie ayant zappé le rancard ?).



Après un extrait du dernier album des Têtes Raides, on a présenté un peu plus les salles des invités.

L'épicerie
moderne, nouvelle salle qui a ouvert ses portes à Feyzin, près de Lyon.
Elle n'a pas encore le label officiel SMAC, mais organise des concerts
de musique actuelles...

La cave à musique est elle, une vétérante,
13 ans d'existence et un avenir sérieusement tendu. Après l'arrêt des
subventions "courts termes" type aide à l'emploi jeune, l' association
a de grosses difficultés pour assurer son role de service public. Les
institutions se renvoient la balle. Pendant ce temps, dans les nouveaux
programes du ministère de la culture, on prévoit de réduire le nombre
de SMAC de moitié et de centraliser leur programmation permettant aux
gros tourneurs d'organiser leur tournée nationale au dépend de l'énorme
travail de formation, de développement que les smacs réalisent au
niveau local (locaux de répétitions, point musique infos...)



Après
le morceau "les ouvriers de platre" de Rémo Gary, qui nous permet de
terminer en abordant rapidement le theme "des artistes oeuvriers" des
prolétaires de l'imaginaire et donc le statut d'intermitemps du
spectacle, on a conclu avec un agenda et un morceau de La Réplik,
reprenant un morceau des bérus "petit agité" brulant d'actualité. La
réplik est en concert ce samedi soir au CCO pour les 20 ans de lA CNT.



Merci à Rémi Et Hervé d'être passé !

On a commencé l'émission avec un extrait du CD live des ogres de barbck qui sort le 8 novembre ! Après une partie de ping pong autour de l'actualité (c'est fou ce qu'on peut faire à la radio...), des jeux de mots foireux autour de la grippe avaire et d'aloween, on a écouté un morceau exlusif de monsieur orange et de son bigband. Ensuite, un bon vieux ludvig von 88 histoire de réconcilier les auditeurs réticents aux blagues douteuses avec l'émission. Wiliam kramps le tueur de bouché ! Chop
Quelques nouveautés: un extrait du dernier album de la nancéenne Mell "voiture à pédales", puis prajna, trio extra terreste de Nantes et leur nouvel album "nos dieux sont morts", de la musique élektro punk subversive...
à 22h30, gwen du collectif réagissons (cf menu clik), qui a lancé une pétition pour alerter les programmateurs des radios commerciales sur leurs rôles qu'ils tiennent dans l'uniformisation culturelle que subissent leurs auditeurs. Pétition qu'on défend même si on s'est un peu opposé avec Gwen sur des exemples comme sinsémilia, groupe indéfendable pour moi, que gwen soutient encore... Bref après une petite dérive dans l'éternel débat "signer chez une major = vendu ou pas", on a fait un bilan de la pétition (25000 signatures, un boycott de la part des gros festivals, un autisme du service public...) et on a élargit le problème à la publicité, source de ce problème...
Entre temps, on a écouté des groupes qui ont signé cette pétition: percubaba (shaman) et les lyonnaises de Fun Carmen extrait du nouvel album qui sort en janvier "les mioches".
Enfin un groZagenda militant et festif avec en bonus un extrait d'Hugues Auffray et un morceau du groupe Lab° qui joue ce week end à l'épicerie moderne...
Enfin on a terminé avec un de ces artistes au talent énorme et pourtant boudé par les grands médias: Rémo Gary, et son merveilleux dernier album "le petit matin".

Signer la pétition
Site de Rémo gary

L'émission du lundi 24 octobre a démarré avec le tube "el paso" du
peuple de l'herbe avec les puppets mastaz en featuring. Et oui ce soir
le peuple de tone est sho dans les studios de Canut, Spagg du peuple de
l'herbe, Julien d'Hightone, Boris et Rico du Mei Tei Sho ainsi que
Loic, initiateur-manager de la tournée LyonCallingTour sont là.
Après
une petite info relatant vite fait la soirée de mercredi soir, rue
sergent blandan, dans le 1er arrondissement, quand à 1 heure du matin,
un troupeau de poulet a décidé de lacher bombes lacrymo et tonfa sur
une centaine de djeuns sortant un peu éméché d'un bar. L'insécurité
policiere est partout. Bref après ce petit rappel et un petit extrait
de "mangeons du poulet" de SKUNK, ,on est rentré dans le vif du sujet.
Lyon
Calling Tour, 24 dates en un peu plus d'un mois à travers l'europe (de
la bosnie à l'irlande en passant par la pologne et le danemark). Les 5
invités nous racontent un peu leur voyage, les galères douanières en
Ex-Yougoslavie, une salle à monter à Sarajévo, les rencontres magiques
dans ce pays, les sévères cuites de zagreb et de Hambourg, le manque de
public en Allemagne... Tous les détails sont dans le blog de la tournée
(lien plus bas). En tous cas chouette expérience que cette tournée,
même si on s'éloigne un peu du DoItYourself (bus climatisés tout
conforts, projets sursubventionnés...), l'esprit Rock n' roll est là,
,ça nous rappelle la mano en amérique du sud, la bande Jarring FX a
encore fait un chouette travail qui réussit à ravir autant des publics
de contrées éloignées, que les artistes concernés et ceux qui les
suivent ici en France.
Entre 2 anecdotes de voyage, on a réussit à
placer un petit Vuneny, groupe electrodub de Mostar, un extrait du
dernier Hightone, et on a finit avec Mei Tei Sho qui sera en concert ce
mercredi soir au Transbo à Lyon !!!

Merci à l'équipe d'être passé, bientot les photos...

LyonCalling
Jarring FX

Un mercredi soir en bas des pentes