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Du monde ce soir dans les locaux de canut, les 3 émissions de 21h à minuit ont toutes des invités: keep smiling parle prévention drogue dans cannabis circus de 21 à 22, Grosso Gadgetto est venu parler de son album et de la compil Jarring Effects dans électropopy de 23 à minuit et dans RockNrouL... La mine de Rien...
On a ouvert l'émission avec les fils de Teuhpu "morpions" puis après un retour fantasmique sur la manifestation contre le sécuritaire de samedi après midi à Lyon, on a fait un petit tout de l'actualité de 2 Villepins à José Bové, le tout pour finir sur "mon rat s'appelle Juda" des Guerrilla Poubelle.
Le temps de ces petits délires autour de l'actualité, le groupe de Chanson lyonnaise LaMineDeRien s'est accordé et nous a offert un mini concert accoustique avec des morceaux inédits (la classe !)... Ils nous ont prouvé qu'ils n'étaient pas seulement un groupe de "tsiganerie" en faisant des valses et un morceau un peu jazzi... On leur a posé 2-3 question sur le fonctionnement du groupe. Des réponses franches, sans prise de tête à l'image du groupe et de leur musique ! Big up Lamine de Rien !
Comme d'hab, on a terminé avec l'agenda et un morceau des Hurlements d'léo qui seront de retour à Lyon en avril au transbordeur avec nos mineurs en 1ère partie...
A noter que LaMine joue ce samedi soir à la MJC ô totem de Rillieux la pape avec le groupe l'odeur des gens en 1ère partie...
On da chop...
Bientot les photos de la session de la mine de rien...
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Wampas Chirace en prison Atmosphériques/Universal Esouard nenez et les princes de Bretagne Extension du dolmen de la hutte Autoprod Bérurier noir Macadam circus FZM/Wagram Parrabelum Panem, circence & rock n' roll Périscope/AM Washington dead cats El diablo is back Pias Raoul Petite Dans ton kulte Supersonic/Discographe Raoul Petite La grande histoire Supersonic/Discographe La souris déglingué Banlieue rouge Thiéffaine Les fils du coupeur de joint Epic/Sony Lo Jo Bazar savant Emma/Universal
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Sarko skankin' On Da web Polemix et la voix Off Tizenfants Radio Béton NTM Back dans les bacs Epic/Sony Raspigaous La mauvaise herbe Wagram Kan mikami Bachi Persephone music.fr Bistanclaque Longtemps nous nous sommes couchés tard Autoprod Lo Jo Bazar savant Emma/Universal
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Hurlements d'léo HDL live Léo/Wagram Escrocs Faites vous des amis Virgin Ludwig von 88 Houlala 2 Crash/Pias Fermin Muguruza Ex-kommunikazioa Small axe/Discographe Bumcello Get me Tot ou tard/Warner Gnawa Diffusion Live m/nextmusic Mei tei show Lo Ba Jarring/Pias Java Hawaï Sony Music Zetlaskars et la trompida Arrache tes cotes Crash/Pias Hot pants Hot pants Virgin Parrabelum Panem, circence & rock nr oll Périscope/AM Freedom For King Kong Lève toi et marche sternne/Sony La Réplik Folie des glandeurs Crash/Pias JMPZ Subsonic Active/Mosaic
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La police a toujours raisonVirginie
arrêtée violemment lors de la manifestive du 30 avril
est accusée d'avoir dégradé la vitrine du
commissariat du 1er, d'avoir appelé à l'émeute
et de s'être rebellée durant son arrestation. En 1ère
instance, après une enquête de l'IGPN qui prouvait le
mensonge policier et l'innocence de Virginie, elle a été
relaxée, le juge et le procureur s'excusant de l'avoir mis 3
semaines en détention préventive et l'incitant à
porter plainte contre la police pour les violences qu'elle a subit.
Ce jeudi 19 janvier, elle comparaissait devant la 4ème chambre
correctionnelle de la cour d'appel de Lyon. Elle était
toujours du coté des accusés et les policiers des
victimes. Ces derniers n'ayant pas apprécié le 1er
jugement, ils ont fait appel appuyé par le procureur général
(cf rebellyon). Le procureur de ce nouveau procès a requis une
peine de prison avec sursis pour punir « la rébellion ».La
cour d'appel est présidé par le juge Grégoire
Finidori, de réputation national pour ses jugements abusifs.
Ici il est le roi. Il trône entouré de sa cour, ses deux
assesseurs l'admirent, sourient à ses vannes, certains avocats
viennent le saluer, il paraît fier de l'affluence exceptionnel
de l'après midi. Du monde pour soutenir Virginie mais aussi
une vingtaine de policier en civile, un escadron de crs prêt à
intervenir dans le hall. Et plusieurs fourgonnettes devant le palais.
Dans le murmure de la salle, un bébé pousse un petit
cri.« les
enfants n'ont pas leur place ici » prévient le juge
grégoire Finidori, ici c'est lui le boss.L'après
midi commence avec deux affaires où les prévenus sont
accusés d' « outrage et rébellion ».
Finidori interroge le second accusé « qu'est ce que
vous avez donc contre les policiers? ». Après une
interruption, la cour rend le verdict pour ces deux premières
affaires. Aucun des deux prévenus n'avaient agressé
physiquement les forces de l'ordre mais les « outrageux »
sont condamnés, Finidori commente « On va pas
tolérer que les gendarmes se fassent tabasser dans les rues ».
Et qu'une jeune fille se fasse tabasser par des policiers dans la
rue, est-ce tolérable? C'est la question à laquelle le
juge doit répondre maintenant.Un
des deux assesseurs rappelle les faits. Le 30 avril 2005 a lieu à
Lyon une manifestation d' « anarcho libertaire ».
Virginie préférera le terme de « défilé ».
Durant ce carnaval techno, les forces de police constatent des
dégradations sur le commissariat du 1er arrondissement. Les
membres de la BAC infiltré dans le cortège en civil
reçoivent l'ordre d'arrêter les auteurs de ces
dégradations. On est place des terreaux, Virginie voit une
bagarre éclatée, elle veut s'interposer, mais dans la
bagarre, 3 hommes la traîne par terre, elle se débat,
ils lui mettent 3 coups de tazer et la menotte à la roue d'une
de leur voiture. Elle sera ensuite emmenée au poste, elle
comprend alors qu'il s'agissait de policiers.
Au
premier procès, l'enquête de la police des polices, a
démontré à l'aide des vidéos de
surveillance ainsi que des vidéos et des photos amateurs, que
Virginie n'a pas participé aux dégradations, par contre
ces films montrent bien le lynchage qu'elle a subit de la part des
policiers qui ne portaient pas de brassard les identifiant. Malgrès
ces éléments, les policiers de la BAC continuent de
maintenir leur déclaration comme quoi elle est bien
responsable des dégradations, en plus elle s'est débattu
et a même essayé de dérober l'arme d'un des
policiers selon les accusateurs. Arnaud Mançon, un des
policiers de la BAC persiste: « j'étais sur les
lieux, je sais ce qui s'est passé, pour moi c'est elle, si on
me demande, c'est elle ».
Virginie
rappelle qu'elle ne savait pas que c'était des policiers, ils
reconnaissent ne pas porter de brassard à ce moment là,
mais affirme qu'on pouvait les reconnaître car ils avaient une
radio et une arme dissimulée (mais si en civile, le citoyen
doit les reconnaître, pourquoi se mettre en civil alors ?) , il
précise qu'elle était hystérique, qu'ils ont du
mal à la maîtriser d'où l'utilisation du tazer.
(pour les trois cowboys baraqués d'un mètre 90 contre
une jeune fille de 19 ans de 1 mètre 60, l'utilisation d'une
arme est justifiée). Virginie n'apprécie pas et demande
des excuses quant à l'utilisation de cette arme..
Après
le rappel des faits, l'avocate de Virginie lui pose quelques
questions pour bien rappeler que c'est elle qui a décidé
d'aller vers la bagarre, pour « séparer »
les gens. Virginie précise que vue ce que ça lui a
coûté de vouloir interrompre un affrontement, elle ne
recommencerait plus. Elle a l'air fatigué de s'expliquer une
nouvelle fois sur cette affaire où les preuves de son
innocence ont été apporté en première
instance.
Mais
Me Versigny, qui défend la police depuis 10 ans avec fierté
(il va le rappeler plusieurs fois) lui ne croit pas à ces
preuves. Il va pendant 25 minutes faire un plaidoyer avec beaucoup de
forme et peu d'argument. D'abord, Me Versigny ne croit pas à
l'audiovisuel (le style 19ème siècle qu'il se donne
dans son phrasée et ses gesticulations l'empêche-t-il de
croire à la technologie du XXème?). Pour lui, les
photos ne sont que des instants et on peut leur faire dire ce qu'on
veut. Il se gardera d'évoquer la vidéo surveillance,
dont il est sans doute par ailleurs un ardent défenseur,
sûrement parce qu'elle n'est pas prévue pour filmer les
bavures policière. Ensuite pour lui, on ne peut pas remettre
en cause la parole de la bac. Il nous a fait une belle apologie de
ces policiers qui « passent leur journée à
reconnaître les délinquants, c'est leur travail »
donc « ils n'ont pu connaître une telle bévue,
on ne peut douter ». Quant à la visibilité
obligatoire durant une intervention, il estime que la tonfa était
un signe distinctif suffisant pour comprendre qu'il s'agissait de
policier, et l'utilisation du tazer est justifié par une note
du ministère de l'intérieur précisant que
l'usage de cet arme est permis « pour réduire la
résistance d'un manifestant ».
Malheureusement
comme le précisera ensuite une des avocates de la défense,
cette terrible note ministérielle est ultérieure au
fait, elle rappelle donc qu'on peut tazé uniquement en cas de
légitime défense. Elle rappellera aussi les nombreux
témoignages recueillis par l'IGPN qui atteste la non
visibilité policière ainsi que la violence
disproportionnée des policiers. Aux photos qui « ne
sont que des instant », elle opposera la vidéo
surveillance qui prouve l'innocence de Virginie.
Versigny
a terminé son show en rappelant qu'il était un avocat
propre, un vrai, que ça faisait 10 ans qu'il « officie
à la défense de la police » et qu'il ne
serait pas ici si ses clients avaient commis de telle agissement. Sa
seule présence ici prouve que les policiers ont raison et « il
en va de la dignité de la robe » de rétablir
la loi qui n'a « pas été respecté par
la première juridiction ». Un peu plus on aurait
dit qu'il allait menacé de démissionner si on ne lui
donnait pas raison ! Bref un argumentaire musclé.
C'est
au procureur général de partir dans un monologue de
vingt minutes. Monologue qui commence par une sombre explication pour
rappeler que la justice est une institution respectable qui fait bien
son travail, preuve en est la présence de virginie ici même
qui a le droit de se défendre. Il a aussi rappeler que si on
commençait à remettre en cause les PV des policiers, on
ne s'en sortirait pas et il a rappelé la règle: « les
PV sont des preuves jusqu'à preuve du contraire ».
Sur
le fond, il a laissé « le soin à la cour de
juger », ne savant pas trop quoi penser hormis le fait que
pour lui, il y' avait bien eu délit de rébellion de la
part de Virginie, puisqu'elle même affirmait s'être
débattu. Il a oublié d'entendre qu'elle s'est débattu
par « instinct de survie » et non pas pour
casser la gueule à 3 policiers, qui faisaient tous 2 fois son
poids. Mais pour le procureur, « peut importe qu'elle soit
coupable », elle s'est débattu, donc il y a eu
rébellion. En gros, si des flics vous tabassent dans la rue
sans raison, surtout ne vous débattez pas, ils ont raison.
Pour ce délit il réclame une peine de prison assortit à
du sursis.
Ensuite,
La défense a comme on l'a dit, démonté point par
point l'argumentaire du Versini show. Elle a rappelé qu'on
peut s'opposer à des décisions injustes, que la
rebellions dans ce cas est même un devoir et non un délit.
Puis la seconde avocate a rappelé que Virginie a subit depuis
presque un an, un acharnement judiciaire, avec notamment trois
semaines de cellule, enfin elle a élargit le débat sur
la confiance en la justice, faisant un parallèle avec
l'affaire d'Outreau, elle a dit qu'on ne peut plus condamner sur des
mensonges policiers avérés.
Finidori,
plus attentif à savoir le nom du journaliste qui est entré
dans la salle qu'aux argumentaires des avocates de la défense
a annoncé le rendu du verdict pour le 23 février.
Le
scrountch
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